mardi 6 novembre 2012

    L'analyse des facteurs de vulnérabilité des populations touchées
     
     
        La commune de Saint-Pierre, en Martinique, s'étend sur une superficie de 38,72 km². Se situant du côté ouest de l'île, la petite ville est densément peuplée avec ses 4 453 habitants, plus précisément, d'une densité de 115 habitants par km². Cette population se répartie de part et d'autre de la Montagne Pelée. Ses flancs sont un véritable support pour de nombreuses ressources et activités tels que  les transports, l'agriculture, les habitats, le tourisme, etc. Étant concentrées à cet endroit, ses ressources se trouvent beaucoup plus vulnérable aux aléas qui peuvent survenir. Dans ce même ordre d'idées, l'économie de Saint-Pierre est particulièrement basée sur la culture du sucre de canne et des bananes, le tourisme ainsi que l'industrie légère. De ce fait, on constate que leurs principales ressources économiques sont très exposés aux aléas.


        D'autre part, au début du XXe siècle, on assiste à un grand bouleversement dans l'économie de la plantation à la suite de l'abolition de l'esclavage. Désormais, obligés de payer leur main d'oeuvre, beaucoup d'exploitants font faillite. L'économie est donc précaire. Toutefois, il n'en résultera pas de même du coté de la politique. Des tensions se font voir suite à ce changement dans la traite des noires, qui leurs a accordé le droit de vote. La municipalité de Saint-Pierre devient incapable de prendre la moindre décision se plaçant ainsi dans une gestion politique instable.
 
 
        Pour continuer, l'institut de Physique du Globe de Paris assure la surveillance de l'activité volcanique de la Montagne Pelée. Toutefois, le risque volcanique est souvent perçu comme étant une éventualité lointaine et aucune mesure n'est prise afin de protéger les municipalités. En ce sens, la population est beaucoup plus vulnérable puisqu'elle n'est pas préparée. C'est ce qui s'est produit lors de l'éruption du 8 mai 1902. Cette année là, une commission scientifique avait été mise sur pied afin d'évaluer la gravité du danger. À cette époque, la volcanologie n'était qu'à ses débuts et on ignorait le phénomène de nuée ardente. La population s'attend donc à une coulé de lave qui, selon les autorités, sera canalisée par les  profondes vallées comme par le passé et n'atteindra pas la municipalité de Saint-Pierre. Donc, la majorité de la population resta sur place. Malgré tout, le matin du 8 mai 1902, la ville de Saint-Pierre fut enseveli sous une nuée ardente(épaisse couche de cendre) qui enseveli, non seulement, toute la  commune, mais emporta avec elle 30 000 habitants.
 
  • L'image montre la nuée ardente qui a couvert la municipalité de Saint-Pierre a la veille de l'éruption de la montagne Pelée.
 
  • Cette carte illustre parfaitement l'immense zone touchée par l'éruption de 1902.
 
        Tout compte fait, Saint-Pierre est une petite communauté situé à seulement six kilomètres de la Montagne Pelée. Étant la capitale économique des Antilles, la petite municipalité à été rayée de la carte, enseveli sous les cendres et brûlé par la lave bouillante. À ce jour, la ville reprend progressivement ses activités et se reconstruit tranquillement. Certes, la perte de vies humaines aurait pu être évitée par des moyens de préventions qui auraient permi aux gens d'évacuer les lieux. Par contre, la perte matérielle ainsi qu'au niveau territoriale était inévitable: Le volcan était beaucoup plus puissant que n'importe qu'elle mesure qui aurais pu être adoptées.

  • En effet, cette image représente très bien la fatalité du volcan. Malgré la distance de la montagne par rapport à la ville, on remarque qu'elle a tout de même été complètement détruite.


Mégane Lefebvre 
 

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