samedi 24 novembre 2012

2012: Comment survivre au discours pseudo -scientifique ?






Le 20 novembre dernier a eu lieu une conférence dans l’auditorium du Collège Shawinigan. Cette conférence portait sur le discours pseudo-scientifique et sur les grands mythes qui entoure la fameuse date du 21 décembre 2012. Elle s’adressait notamment aux étudiants, mais était aussi ouverte au grand public. Dans un discours à la fois accessible et interactif, le conférencier de l’organisme Cosmagora Sébastien Gauthier traite de façon réaliste et approfondie les « mises en garde » de la  pseudo -science en vue du fatidique 21 décembre 2012 .Du calendrier maya à la brèche obscure, en passant pas l’alignement des planètes, le physicien y va de réfutations en réfutations pour éluder le mystère, tout cela à partir de d’entrevues de pseudo scientifiques. Accompagnée d’une présentation informatisée riche en images à couper le souffle et en animations, la conférence est ludique tout en étant enrichissante et éveille le sens critique, en plus d’informer sur certaines notions d’astronomie. Bref une expérience enrichissante et captivante, que le public a bien appréciée.  

mardi 6 novembre 2012

Actualité

Après Sandy, New-York se prépare à d'autres évacuations


Neuf jours après le passage de l'ouragan Sandy, qui a fait beaucoup de ravages dans la ville de New-York, d'autres évacuations seront exécutées par précaution. Le maire de la ville, Michael Bloomberg, à annoncé mardi le 6 novembre que certains secteurs, qui ont été brutalement touchés par l'ouragan, seront évacués par mesures préventives. Ces mesures seront prises en raison de l'arrivée d'une nouvelle perturbation qui occasionnera des vents entre 45 et 55km/h et des bourrasques pouvant aller jusqu'à 80km/h accompagnés de pluie et/ou de neige. De plus, la pluie pourrait engendrer une augmentation du niveau des eaux de 60cm à 1m et provoquer de nouvelles inondations dans les secteurs côtiers. Toutefois, les autorités ne forcent pas l'évacuation mais, plutôt, la conseille au résidents des secteurs touchés, pour la journée. 


Mégane Lefebvre

analyse des interventions d'urgences et des conséquences géopolitiques
 

Tout comme certaines catastrophes naturelles d'envergure, les autorités de l'île de St Pierre n'on pas été en mesure d'assurer la sécurité des quelques 30 000 habitants. En effet, il faut savoir qu'à cette époque, la volcanologie étant une science encore au stade expérimentale, les signes avant coureur de la catastrophe imminente n'ont pas été pris au sérieux. En sous estimant les conséquences et les dégâts qu'engendrerais une telle éruption, les autorités n'ont pas organisé d'évacuation de la ville.
En premier lieu, la ville était en pleine période d'élection lors que les premiers signe de l'éruption ont commencé à se faire sentir. Ainsi ,évacuer la ville aurait eu pour résultat le repoussement des élections, et par le fait même, d'en augmenter considérablement les coûts

En deuxième lieu, les autorités ont sous- estimé la violence et la puissance du volcan. Ignorant ce qu'était des nuées ardentes, il s'agit en fait de gaz brûlant à très forte pression et qui transporte des débris de lave suite à des explosions volcaniques, ils n'ont pas entreprit de mesures d'évacuation.
 
Il faut savoir que la partie nord de l'île était déjà incommodée par des nuages de cendre, et ce, dès le début de l'année 1902. Les habitants se réfugient donc à St- Pierre, ignorant qu'il viennent de signer leurs arrêts de mort en s'installant près du volcan. Suite à ces signes avant- coureur, la ville organise une commission scientifique afin d'évaluer le danger. Les scientifiques craignent principalement les torrents de lave qui pourraient engloutir la ville. Cependant, cette crainte est rapidement  ignorée puisqu'il semble improbable que la lave atteigne la ville parce que celle- ci est entourée de vallées qui canaliseront la lave comme dans le passé. Comme il a été mentionné précédemment, la volcanologie était encore une science inconnue et les scientifiques ne pouvait compter que sur les évènements du passé pour tenter de prévenir l'éruption. Aussi, la  commission publie des communiqués visant à rassurer la population, Suite a ces nouvelle rassurante, la majorité des habitants décide de rester à St Pierre, puisque qu'un départ impliquerait de devoir laisser leurs maisons et leurs richesses à la disposition de voleurs de pillards. Du 5 au 7 mai, l'activité volcanique du volcan croît et sème l'affolement dans la ville. En effet, une épaisse couche de cendre couvre alors la ville et des coulés de boue dévale les pentes de la montagne Pelé .Le maire décide donc de joindre le gouverneur afin que celui -ci lui envoie un détachement pour maintenir l'ordre dans la ville. Toutefois, sa demande n'est pas écoutée, mais le Gouverneur arrive à St -Pierre accompagné de sa femme et de hauts fonctionnaires pour rassurer la population. Même les journaux se veulent sécurisant,  comme l'évoque ce titre paru sur le journal du 7mai: " Prêchotins, mes amis, dormez tranquilles!", qui incite de nombreux fidèle a se réunir dans les églises pour prier toute la nuit. Ces paroles n'ont toutefois pas eu l'effet escompté: en entretenant ce " faux" sentiment de sécurité, les autorités ont contribué au massacre qui décimera la population entière.
 
 
Finalement, les pires craintes de la population se concrétisent lorsque que le bouchon obstruant le cratère fait éclater la partie la plus fragile du volcan. S'ensuit alors de nuées ardentes qui renversent tout sur leur passage. La pression est tellement élevée qu' en quelques secondes seulement, maisons, usines et monuments  sont détruits.  Les 28 000 habitants meurent instantanément asphyxiés et démembrés sous les gaz nocifs et  la violence du choc. Suite à ce carnage, l'île de la Martinique est rayée de la carte.
 
 





En conclusion, il va sans dire que cette catastrophe  figure parmi les plus dévastatrices de notre histoire, tant par ses conséquences géopolitiques que humaines. Il est toutefois intéressant de s'imaginer comment les autorités régiraient si une catastrophe semblable à celle du volcan Pelé se produisait aujourd'hui, avec toute l'évolution technologique et scientifique qui caractérise notre époque. Une chose est sûre,  on n' empêcherait pas de nos jours l'évacuation d'une population entière sous prétexte d'élections dans la ville !      
 
 
 

































































 
    L'analyse des facteurs de vulnérabilité des populations touchées
     
     
        La commune de Saint-Pierre, en Martinique, s'étend sur une superficie de 38,72 km². Se situant du côté ouest de l'île, la petite ville est densément peuplée avec ses 4 453 habitants, plus précisément, d'une densité de 115 habitants par km². Cette population se répartie de part et d'autre de la Montagne Pelée. Ses flancs sont un véritable support pour de nombreuses ressources et activités tels que  les transports, l'agriculture, les habitats, le tourisme, etc. Étant concentrées à cet endroit, ses ressources se trouvent beaucoup plus vulnérable aux aléas qui peuvent survenir. Dans ce même ordre d'idées, l'économie de Saint-Pierre est particulièrement basée sur la culture du sucre de canne et des bananes, le tourisme ainsi que l'industrie légère. De ce fait, on constate que leurs principales ressources économiques sont très exposés aux aléas.


        D'autre part, au début du XXe siècle, on assiste à un grand bouleversement dans l'économie de la plantation à la suite de l'abolition de l'esclavage. Désormais, obligés de payer leur main d'oeuvre, beaucoup d'exploitants font faillite. L'économie est donc précaire. Toutefois, il n'en résultera pas de même du coté de la politique. Des tensions se font voir suite à ce changement dans la traite des noires, qui leurs a accordé le droit de vote. La municipalité de Saint-Pierre devient incapable de prendre la moindre décision se plaçant ainsi dans une gestion politique instable.
 
 
        Pour continuer, l'institut de Physique du Globe de Paris assure la surveillance de l'activité volcanique de la Montagne Pelée. Toutefois, le risque volcanique est souvent perçu comme étant une éventualité lointaine et aucune mesure n'est prise afin de protéger les municipalités. En ce sens, la population est beaucoup plus vulnérable puisqu'elle n'est pas préparée. C'est ce qui s'est produit lors de l'éruption du 8 mai 1902. Cette année là, une commission scientifique avait été mise sur pied afin d'évaluer la gravité du danger. À cette époque, la volcanologie n'était qu'à ses débuts et on ignorait le phénomène de nuée ardente. La population s'attend donc à une coulé de lave qui, selon les autorités, sera canalisée par les  profondes vallées comme par le passé et n'atteindra pas la municipalité de Saint-Pierre. Donc, la majorité de la population resta sur place. Malgré tout, le matin du 8 mai 1902, la ville de Saint-Pierre fut enseveli sous une nuée ardente(épaisse couche de cendre) qui enseveli, non seulement, toute la  commune, mais emporta avec elle 30 000 habitants.
 
  • L'image montre la nuée ardente qui a couvert la municipalité de Saint-Pierre a la veille de l'éruption de la montagne Pelée.
 
  • Cette carte illustre parfaitement l'immense zone touchée par l'éruption de 1902.
 
        Tout compte fait, Saint-Pierre est une petite communauté situé à seulement six kilomètres de la Montagne Pelée. Étant la capitale économique des Antilles, la petite municipalité à été rayée de la carte, enseveli sous les cendres et brûlé par la lave bouillante. À ce jour, la ville reprend progressivement ses activités et se reconstruit tranquillement. Certes, la perte de vies humaines aurait pu être évitée par des moyens de préventions qui auraient permi aux gens d'évacuer les lieux. Par contre, la perte matérielle ainsi qu'au niveau territoriale était inévitable: Le volcan était beaucoup plus puissant que n'importe qu'elle mesure qui aurais pu être adoptées.

  • En effet, cette image représente très bien la fatalité du volcan. Malgré la distance de la montagne par rapport à la ville, on remarque qu'elle a tout de même été complètement détruite.


Mégane Lefebvre 
 

lundi 5 novembre 2012

Les conséquences environnementales et humaines



Pour débuter , l'éruption du volcan a entraîner beaucoup de conséquence humaines et environnementales  car l’île était densément peuplés . De plus , la montagne est le support de plusieurs activités et de ressources comme l'habitat , l’agriculture , les transports l'industrie , divers services , le tourisme , ce qui a donc entraîner beaucoup de conséquences .Le volcan a anéantie la ville complète en emportant c'est 28 000 habitants. Ce qui veut dire que toute la vie a été détruite , il ne restait plus rien n'y personne a part deux survivants . Les ressources naturelles , l'agriculture et le transport on fort été touché car il ne restai plus rien . Mais avant cette catastrophe la végétation était relativement sèche .Elle était rempli de prairies composé de hautes herbes en remontant les pentes douces coté caraïbes.

Pour continuer ,voici un schéma qui démontre bien le nombre exact de morts  et ou il était situé dans l'éruption .
Les infrastructures on été fortement touchés , car elles ont été engloutis sous les débris et elles ont été détruites a cause de la forte température de l'éruption du volcan .La santé et la sécurité de la population a été ébranlé , avec les 28 000 morts et les deux survivants , il n'y avait plus aucune sécurité ou issus pour eux .Du point de vue économique , les pertes économiques et matériels furent énorme . La capitale économique étant complètement détruite , l'économie de la Martinique a souffert. Le déplacement massif des populations n'a pas aider du tout . Les autorités ont finalement donné la permission au gens , 10 ans après la catastrophe , de reconstruire la ville . Elle n'est plus dynamique comme avant , car les gens ont toujours gardé un sentiment de méfiance . Le climat mondial a été émeut par cette catastrophe . Le monde a fait preuve de solidarité a l'égard de l’île sinistré .



Voici une carte tiré du site http://www.cartemartinique.com/la-martinique/carte-risque-eruption-volcanique-en-martinique.php qui représente les différentes zones a différents degrés qui peuvent être exposé a une éruption future 


Pour conclure, les dégâts restant de l'éruption et la ville , sont aujourd'hui un attrait touristique important pour la Martinique .

Julia Giroux